Le prix du Champion d’Afrique de la cybersécurité décerné à S.E.M. Le Président de la République au cours du sommet de la cybersécurité de Lomé tenu du 23 au 24 mars 2022

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La 1ère édition du Sommet de la Cybersécurité de Lomé, coorganisée par la République du Togo et la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), qui s’est tenue les 23 et 24 mars 2022 a eu pour objectif d’identifier les risques liés à la cybersécurité et de marquer un engagement renouvelé en faveur de la lutte contre les cybermenaces.

Durant ces deux jours, qui ont alterné prises de parole officielles, panels ministériels et moments d’échanges informels, plusieurs thématiques-clés ont été abordées à l’instar du financement et de l’opérationnalisation des stratégies de cybersécurité, de la mise en place de politiques publiques adaptées, ou encore de la nécessité d’une coopération régionale pour appréhender les cybermenaces.

Au cours du sommet, le Président de la République togolaise, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, s’est vu décerner le prix du Champion d’Afrique de la cybersécurité par Mme Vera Songwe, Secrétaire-générale adjointe de l’ONU et Secrétaire exécutive de la CEA suite à la création en début 2019, de l’ANCy, l’inauguration du 1er Datacenter au Togo baptisé « Carrier Hotel », ainsi que l’inauguration du câble sous-marin de fibre optique « Equiano ».

A l’issue du sommet, les chefs d’État et de gouvernement ont adopté la déclaration conjointe de Lomé sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité, visant à formaliser leurs engagements notamment :

  • la signature et la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel – dite « Convention de Malabo » – afin de “permettre l’essor d’un cyberespace africain sûr ” ;
  • la mise en place d’un cadre légal et réglementaire spécifique à la cybersécurité et à la lutte contre la cybercriminalité ainsi que les organes de régulation, permettant notamment de “susciter la confiance des investisseurs, de favoriser l’adoption des activités et services numériques par les utilisateurs et, plus généralement, d’accélérer la transformation numérique” ;
  • le développement de stratégies et politiques de cybersécurité à travers des actions de sensibilisation, de nouvelles formations et des partenariats adéquats dans le cadre de l’élaboration des politiques publiques ;
  • le renforcement de la coopération africaine, au moyen de la promotion auprès des sous-régions de la création d’un “Organe de coopération régionale et d’assistance mutuelle en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité “. 

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