Le 17 novembre dernier, s’est clôturée la session de formation des magistrats et de sensibilisation des greffiers à la cybersécurité, organisée par l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) avec le soutien de la CEDEAO via le projet OCWAR-C. La cérémonie de clôture s’est tenue au Centre de formation des professions de justice (CFPJ) en présence de plusieurs personnalités, dont la Secrétaire générale du CFPJ, le Directeur général de l’ANCy, le formateur d’OCWAR-C, et le Directeur des études du CFPJ.
Au cours de la cérémonie, le formateur principal, M. Adel Jomni, s’est félicité de la qualité des participants et a souligné l’importance de la session visant à doter les magistrats des compétences nécessaires face à l’évolution des crimes liés à la technologie.
M. Palamwé Ayim, au nom des magistrats, a exprimé sa gratitude pour l’opportunité d’acquérir des compétences cruciales dans le domaine de la cybersécurité.
Pour sa part, le Commandant Gbota Gwaliba, Directeur général de l’ANCy, a insisté sur le rôle crucial des magistrats dans la préservation de la sécurité en ligne, soulignant la nécessité pour eux de savoir comprendre, enquêter et juger efficacement les crimes numériques. Il a souligné l’engagement continu de l’Agence à renforcer la cybersécurité au Togo.
Clôturant la session, la Secrétaire générale du CFPJ, Amévi Gaglo, a exprimé sa gratitude envers les partenaires et a souligné l’impact positif attendu de la formation sur la qualité de la justice rendue dans le contexte numérique actuel. Elle a réaffirmé la volonté de poursuivre la collaboration pour renforcer les capacités du système judiciaire togolais face aux défis de la cybersécurité.
La cérémonie s’est conclue par la remise d’attestations aux participants. Il faut souligner que la formation, qui visait à renforcer les compétences des magistrats togolais face aux défis croissants de la cybercriminalité, a permis aux participants de se familiariser avec les techniques d’investigation numérique, les lois nationales et internationales sur la cybersécurité, et les bonnes pratiques pour la collecte et la préservation des preuves numériques. Les magistrats formés seront des acteurs clés dans la transmission continue de ces connaissances au sein de la communauté judiciaire togolaise, contribuant ainsi à une justice numérique robuste et adaptée aux défis du XXIe siècle.
